Je suis partie avec mon frangin en vacances
Je suis partie avec mon frangin en vacances depuis une dizaine de jours. Ca me fait un peu plus de 6 mois maintenant, et mes parents sont pas encore près à me laisser partir toute seule, même si je suis chaperonnée par mon bros. On les a donc embarqué avec nous pour qu'ils s'occupent de la logistique et nous paient les faux-frais. Tant mieux, j'étais un peu à court de rond en ce moment, c'est toujours ça de gagné pour les prochaines sorties entre potes. En parlant de potes, on n'a pas oublié les nôtres, et on a retrouvé Pipou et Noémie à l'aéroport de Marrakech au début des vacances. La lose pour eux aussi, y'avait leurs darons accrochés à leurs basques. Ca m'a fait marrer quand même : j'suis pas le seul à me coltiner mes vieux, et en plus Mimi, c'est presque une ado !
Marrakech
On a logé dans un superbe Riad dans le quartier du Mellah, qui fait partie de la médina. Luxe, calme et volupté ici encore avec un accueil parfait, un riad pour nous tout seuls, et une piscine un tout petit peu trop fraîche !
On n'était pas trop mal installés !
On s'est bien promenés dans Marrakech, la médina, le palais de la Bahia, la médersa Ben Youssef, la place Djama El Fna, les souks, le musée de Marrakech... La maman de Mimi est en quête de la moindre goutte d'alcool dans ce pays musulman. Heureusement pour son sevrage difficile, on a réussi à en trouver dans les restos. Ouf !
Devant la Koutoubia
Ensuite, nous sommes partis vers Essaouira. C'est la maman de Pipou et Mimi, Sophie, qui a choisi où nous devions aller. Elle avbait entendu dire qu'Essaouira était une cité portugaise connue sous le nom de Mogador. Elle espérait y trouver un ou deux tonneaux de Porto oubliés afin d'étancher sa soif.
Pendant ce temps-là, on n'a pas beaucoup vu le papa de Mimi. Occupé par le planning des gardes du grand hôpital où il est chargé de mission importante, il a passé son temps sur son téléphone à organiser la vie médicale d'un centre d'exception. On va finir par lui offrir un PalmPilot si il continue à s'investir autant !
Essaouira
C'est le monsieur du minibus qui nous a amené ici. Il nous a dit que s'il n'avait pas investi dans des boules Quiès avant le départ de Marrakech, il n'aurait pas été sûr de pouvoir terminer le voyage. Il faut dire que Pipou a grandement mérité son surnom de "Caruso", version 78 tours lue dans un mange-disques. Le monsieur avait des boules Quiès, mais nous autres non. On a en eu les larmes aux yeux !
Puisque Pipou a été jusqu'à me faire pleurer, j'ai aussi poussé la chansonnette afin de ne pas être oubliée par les grands. J'ai bien fait mon bazar pendant le trajet, mais, si d'aucuns commençaient à m'affubler du sobriquet de "la Callas", il faut tout de même avouer que Pipou me mettait une cinquantaine de décibels dans la vue.
Pierre et Mimi ont terminé le trajet comme ils l'avaient commencé: en carriole !
El Jadida
La suite de notre voyage en boule Quiès nous a mené chez un vieux monsieur dépressif qui vit dans un riad dans la vieille cité d'El Jadida. Seul occidental perdu dans cette ville de la côte, seul hôte pour touristes égarés, il vit là, reclus, essayant de mener une idylle avec la gouvernante qui sûrement n'en demandait pas tant.
Un rien de pathétique saupoudré d'exaspérant; le papa de Mimi et d'Antoine a d'ailleurs failli ramené le monsieur dans sa valise pour qu'il retrouve ses vertes contrées et ses congénères pour un repli grégaire adapté.
En outre, on a perdu le soleil et dix à quinze degrés, Nous voilà un peu transis pour la fin de nos vacances.
Retour à Marrakech
Car tout a une fin.
On a pas eu beaucoup de chance avec la météo pendant nos vacances, surtout pour un mois d'avril au Maroc ! On retourne dans Marrakech arrosé pour nos 3 derniers jours dans un très beau riad de la médina à nouveau. Un rien plus moderne que le précédent, avec une piscine aussi, mais là, il est hors de question d'en profiter...
PS : vous avez remarqué qu'on ne me voit pas beaucoup ? C'est normal, c'est moi qui prend les photos !